Agricultrices de l'Estrie

En 1944, l’UCC met sur pied une section féminine regroupant les femmes d’agriculteurs. Cette section prend le nom d’Union catholique des fermières (UCF) et sera surtout connu sous le nom d’Union catholique des femmes rurales.

En 1979, lors de l’assemblée générale du syndicat de La Patrie, les membres présents demandent à la Fédération de Sherbrooke d’entamer des procédures afin d’intégrer un amendement à la Loi des syndicats professionnels. Ils veulent qu’il y soit ajouté que la femme d’un producteur agricole puisse avoir le droit de voter par procuration, dans les multiples instances de l’Union, lorsque son époux ne peut être présent.

En 1983, lors du congrès général de la confédération, les délégués votent la formation d’un comité provincial de femmes, qui va avoir des ramifications au niveau régional et qui va regrouper autant les productrices que les collaboratrices à la ferme. Trois ans plus tard, en 1986, ce comité devient la Fédération des agricultrices du Québec. Cette dernière devient la première organisation agricole féminine de ce genre dans le monde.

Au début de l’année 1987, dès la formation de leur syndicat régional, les femmes obtiennent un siège au conseil d’administration de la Fédération de Sherbrooke. Six ans plus tard, la fédération ainsi que les syndicats de base décident d’amender leurs règlements afin de permettre aux membres des syndicats des agricultrices et de la relève d’avoir la possibilité de devenir délégués et administrateurs sans être un membre officiel de l’UPA.

Depuis ce temps, le Syndicat des agricultrices s’est impliqué dans plusieurs projets, notamment au plan de la sécurité à la ferme et à la diffusion de capsules à la télévision pour promouvoir la profession agricole.

Pour plus d’information, visitez la Fédération des agricultrices du Québec Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.