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La production de sirop d’érable enrichit l’Estrie de 214 millions $ par année

Publié le 30 août 2022 - Écrit par Les Producteurs et productrices acéricoles de l'Estrie

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Une étude exclusive réalisée par Maurice Doyon, professeur au département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval, Stéphane Bergeron, professionnel de recherche à l’Université Laval et EcoTec Consultants pour le compte des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) et Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie (PPAEstrie), révèle que la contribution économique au produit intérieur brut (PIB) canadien générée par l’industrie du sirop d’érable de l’Estrie est de 214 millions $ en 2022.

« L’Estrie peut être fière de son apport à l’acériculture au Québec. Avec 214 millions $ de retombées économiques non subventionnées, c’est la seconde région en importance au Québec. Les producteurs et les productrices d’ici savent à quel point leur production fait la différence dans leur ville et leur village. C’est pourquoi nous sommes particulièrement enthousiastes de pouvoir le démontrer clairement, chiffres à l’appui. Avec cette étude, il ne fait aucun doute que l’acériculture est un secteur d’activité important qui mérite l’attention pendant cette campagne électorale », explique Jonathan Blais, acériculteur à La Patrie et président des PPAEstrie.

Ces résultats s’intègrent dans un portrait plus large des retombées économiques engendrées par la production, la transformation de sirop d’érable, mais aussi les services de restauration comme les cabanes à sucre au Québec. Pour 2022, le sirop d’érable représenterait 12 582 emplois équivalent temps plein, contribuerait au PIB à la hauteur de 1,133 milliards $ et engendrerait des revenus de taxation de 235 millions $ pour le Québec et le Canada.

« L’acériculture en forêt publique est une voie importante pour l’établissement de la relève acéricole. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a décidé de ne plus octroyer de superficie pour l’acériculture en Estrie. Tout le bois franc récolté ira à la fabrication de papier et aux planchers de bois. Constatant ces retombées économiques, la balle est maintenant dans le camp du MFFP qui doit rapidement s’engager à protéger 200 000 hectares de forêt publique à la grandeur du Québec, incluant en Estrie, afin de préserver le potentiel acéricole pour les générations futures et de s’assurer que la mixité des usages soit valorisée. C’est également une occasion pour les partis politiques de prendre des engagements sur le sujet dans les prochaines semaines », conclut monsieur Jonathan Blais.

Basée sur les données de production recueillies auprès de l’industrie et les coûts de production calculés par le Centre d’études sur les coûts de production en agriculture (CECPA), l’étude estime les retombées économiques de l’acériculture à l’aide de simulations du modèle intersectoriel de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) ainsi qu’avec les modèles développés par EcoTec Consultants. La production et la transformation des produits d’érable ainsi que la restauration (cabanes à sucre) ont été étudiées. L’étude complète peut être consultée sur le site Internet Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre des PPAQ.

À propos des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie

Les Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie (PPAEstrie) représentent les intérêts de 2 000 acériculteurs et acéricultrices propriétaires de 1 060 entreprises acéricoles. Le Québec assure en moyenne 72 % de la production mondiale de sirop d’érable et exporte dans une soixantaine de pays.

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